1 – Compréhension du risque en finance
A travers les marchés financiers, lieux d’échange du risque, les prix des actifs sont soumis à des fluctuations à la baisse et à la hausse, ceux-ci étant d’autant plus extrêmes en période de crise. Ce risque correspond au risque de marché qui au-delà des fluctuations de cours comprends également deux autres catégories : les fluctuations de taux d’intérêt et de change. Cependant, nous nous focaliserons principalement sur le risque de variations de cours qui est variable suivant la classe d’actifs sur laquelle on investit.
2 – Le particulier face au risque
Outre la performance d’un investissement, le particulier doit prendre conscience de la mesure du risque qu’il prend. Pour cela, il est nécessaire qu’il évalue son profil en estimant son aversion au risque afin qu’il puisse estimer son degré d’acceptation de perte de capital. Trois profils peuvent être distingués :
- Un investisseur averse au risque privilégiera plutôt un placement prudent (de type monétaire, obligations AAA par exemple). Il donnera la priorité à la préservation de son capital en favorisant les investissements à degré de risque limité. La contrepartie est que la rentabilité attendue de son placement ne sera pas élevée.
- Un investisseur « risquophile » s’orientera plutôt vers des placements risqués (de type actions) pour lesquels l’espérance de gain est élevée mais le risque de pertes important.
- D’autres investisseurs recherchent à trouver le bon équilibre entre rentabilité et risque. Ces investisseurs privilégieront des portefeuilles diversifiés (combinant des actions avec des titres peu risqués).
3 – Au-delà de la compréhension du risque, de quels outils bénéficie le particulier pour mesurer le risque ?
Peu… Et c’est l’objet de cet article en proposant la découverte de la mesure de risque la plus utilisée dans le monde professionnel, des traders aux gérants de portefeuille : la volatilité. Cette variable se définit comme une mesure statistique de l’écart à la moyenne du cours des actifs et plus cet écart est grand, plus le risque est élevé et plus l’incertitude sur le titre est haute. Différentes méthodologies de mesure de la volatilité sont possibles mais le but n’est pas de complexifier la tache de modèles en tout genre aboutissant parfois à une différence de valeur de l’ordre du dixième près. Le moyen de calculer une telle mesure est relativement simple et la définition fournie ci-dessus résume parfaitement le processus. La formule qui sera expliquée étape par étape est la suivante :
Avec σ la volatilité, la R rentabilité du titre, la moyenne des rentabilités et Per périodicité des données (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle…).
Dans une seconde partie, nous détaillerons, étape par étape, le calcul de la volatilité. A suivre…