Présentation des fourchettes d’Andrews – Partie 1 par Emanuel Franchi

Comme promis il y a quelques jours, voici donc, en deux fiches « découverte », la présentation des fourchettes d’Andrews. Il s’agit d’une approche originale, relativement simple à mettre en oeuvre, et qui s’avère complémentaire des outils utilisés quotidiennement sur FSC. Si des éléments ne vous semblent pas clairs, n’hésitez pas à poser vos questions via les commentaires.Nous vous proposerons ensuite régulièrement des analyses du marché par le biais de cette approche, pour vous aider à la mettre en pratique.

Pour accéder à la première fiche, poursuivez votre lecture en cliquant sur le lien ci-dessous. La seconde fiche sera publiée dans quelques jours.

Mise au point par Alan Andrews, les fourchettes permettent de cadrer un trend à l’aide de 3 lignes parallèles construites à partir de trois points « P », tandis que leur interprétation suit les règles de base des classiques lignes de résistance et support. L’avantage par rapport au dessin des canaux classiques est que la fourchette est plus simple car il faut juste 3 points et de plus on peut déjà anticiper de façon efficace plusieurs lignes de tendance.

DESSINER LA FOURCHETTE D’ANDREWS

pres_fourch_1_nasdaqUT5Il existent des plateformes qui placent automatiquement les « P » et des outils qui permettent de dessiner les fourchettes automatiquement en 3 clic. Si on dispose pas de ces outils on peut aussi procéder de façon manuelle et dessiner les fourchettes comme explique ci dessous  :

 

 

 

Repérage des 3 P

Pour que une fourchette soit la plus pertinente possible il faut bien choisir les 3 points qui iront la constituer. Pour une unité temps donnée, il faut choisir les 3 derniers pics les plus importants, en alternance consécutive entre hausse et baisse. On peut appeler ces points avec la lettre « P » (certaines ressources et plateformes appelleront ces pics aussi points pivots, mais pour ne pas risquer le mélange avec le point pivot de Woodie nous éviterons cette dénomination).

Placer les lignes

On tire une ligne entre le dernier et l’avant-dernier pic, et on dessine un point X au milieu de cette ligne.

On relie l’avant-avant-dernier pic au point X, on dessine ainsi la médiane ou ML (medial line)

On dessine ensuite les deux parallèles de la médiane en les faisant commencer l’une par le dernier pic, l’autre par l’avant-dernier pic. On aura ainsi la parallèle inférieure (Lower-MLH ou MLH inf.) et la parallèle supérieure (Upper-MLH ou MLH sup.).

Ceux qui veulent affiner leur fourchette peuvent aussi dessiner d’autres parallèles à la ML, soit à mi-chemin (0.5), soit à 0.618, et aussi à l’extérieur de la fourchette comme extension.

Dans  les UT(unité de temps)  inférieures à 60min les extensions extérieures à la fourchette sont fréquentes (en UT5min une extension est presque obligée).  Dans les UT60 et supérieures, on ne les dessine pratiquement jamais. Les proportions les plus utilisées pour ces parallèles additionnelles sont les proportions de Fibonacci, essentiellement les 0.25, 0.618, 1.382 et 1.618.

Exemple de parallèles additionnelles sur le DOW en unité temps jour (UTD)

pres_fourch_2_dowUTD
Exemple de parallèle d’extension à 1.618 sur le S&P500 en UT5min
pres_fourch_3

 

INTERPRETATION

MLH_5bLes 3 lignes principales (1 ML + MLH sup + MLH inf) se comportent comme des classiques lignes de résistance et support, la ligne la plus puissante et qui donnera les signaux d’intervention les plus amples est habituellement la ML, les autres aussi mais moins intensément, et à leur approche il faut s’attendre soit à:

– une accélération (marubozu et/ou gap) suivie d’une traversée:

– un refus (à son contact ou tout près de son contact, pas de marubozu, ni gap, mais souvent présence de Doji)

– une feinte (ça arrive plus souvent avec les MLH intermédiaires, cf dans la « deuxième partie » des fourchettes), on dirait que ça refuse, puis ça traverse quand même.

Après l’approche s’il y a eu cassure, il faut s’attendre à une action/réaction le plus souvent de type pull back. Une fois la fourchette cassée et après le pullback (s’il a lieu) on cherche à dessiner la fourchette suivante, et comme d’habitude suivre les points chauds (contact avec ML et MLH et intermédiaires).En conclusion pour un trader, les zones de travail rentables se concrétisent à l’approche de ces lignes, car une fois attiré ou refusé par la ML, le cours suivra avec toute probabilité son chemin de façon prédictive jusqu’à la MLH suivante.

Dans ce sens je proposerai de découvrir ce qu’on arrive à construire à partir de 3 points « P » et comment beaucoup d’informations sur le cours y sont contenues dans la deuxième partie, à paraître d’ici quelques jours.

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