Pour réussir en trading, il est important de ne négliger aucun des trois facteurs clés suivants:
1 – Avoir une stratégie de trading gagnante ( et pas juste que l’on croit être gagnante…)
2 – Avoir une bonne gestion des risques, autrement dit mettre en place un réel « money management »,
3 – Et être solide et préparé psychologiquement, pour résister aussi bien au stress liés aux pertes latentes qu’à l’euphorie ou à l’appât du gain lorsqu’un trade part dans le bon sens.
Je reviendrai sur le point 1, concernant la stratégie de trading, à l’occasion d’un ou plusieurs autres articles. Bien que ce point soit souvent considéré comme le plus important, il l’est bien moins que les deux suivants. Autant il est possible de s’en sortir gagnant avec un bon money management et une méthode de trading quelconque ou neutre, autant il est très fréquent de voir des traders perdre de l’argent avec une méthode de trading pourtant gagnante sur le papier.
Si une des raisons expliquant ces pertes peut être liée à des difficultés psychologiques, qui « empêchent » le trader de respecter son plan de trading et sa méthode, la principale raison est souvent un problème de money management en général et dimensionnement des positions en particulier.
C’est cet aspect là que j’aimerais développer un peu aujourd’hui. La plupart du temps, la taille de la position est fixée au hasard ou presque, sur la base de la tarification appliquée par le courtier (par exemple en raison de frais par paliers), sur la base de chiffres ronds (1000 euros, 2000 euros lorsqu’il s’agit d’actions, ou encore 1 lot ou 2 lots lorsqu’il s’agit de Forex, Futures ou CFD), ou encore selon des considérations de résultat, que ce soit en terme de gains ou en terme de pertes. C’est en tout cas ce que j’ai pu constater très fréquemment auprès des investisseurs que j’accompagne en formation ou en coaching.
Si la considération de la perte risquée lors du déclenchement du stop est un premier pas en direction du money management, le trader s’imagine que, parce qu’il a limité son risque à 100 euros par exemple, ou 2% de son capital sur un trade, il est couvert et à l’abri de mauvaises surprises.
C’est une erreur ! Le money management ne se résume « malheureusement » pas à calculer ses positions sur la base d’une simple règle de 3. Les paramètres entrant en jeu sont plus nombreux que cela, et les calculs de fait bien moins évidents. J’ai découpé ces paramètres en trois catégories, que je vais vous détailler l’une après l’autre. Nous allons aborder la première demain. La suivante sera vue après- demain et la dernière après-après-demain.
A très bientôt.